vendredi 29 mai 2015




En ce moment, des vidéos ou des articles évoquent le sujet des examens. Je les regarde assidûment et je ne peux pas m'empêcher de remarquer que ces astuces ne marcheraient jamais sur moi alors j'ai décidé d'en créer ma version pour les gens comme moi. 

Les gens comme moi.... Vous vous demandez de quoi je parle. Il est temps de vous avouer la vérité: 

Je suis une grosse flemmarde ! 

Attention, flemmarde pour ce qui m'arrange. Je ne veux faire que ce que j'aime, ce qui n'inclue naturellement pas le travail scolaire. En réalité, sans vouloir paraître présomptueuse, je fais parti de ces gens qui n'ont jamais eu besoin de travailler pour avoir des bonnes notes. Et comme il y a prescription, je peux même vous avouer que j'ai eu mon bac sans ouvrir un livre, même pas la veille de l'examen. Ce n'est pas quelque chose dont je suis fière. En vérité, plus le temps passe et plus j'en ai honte. Je suis toujours passée pour une élève studieuse puisque les notes suivaient. Et si cette stratégie a suffit jusqu'à mon bac, j'ai vite déchanté par la suite. Lorsque je suis partie étudier la kiné en belgique, j'ai connu l'échec pour la première fois de ma vie. J'essayais mais je ne savais absolument pas travailler et en plus, je n'aimais pas ça. 

J'ai donc développé ma stratégie de révision qui m'a plutôt bien réussi, puisque je n'ai plus échoué depuis. C'est ce que j'appelle: 

La stratégie de la flemmarde en 10 conseils

Conseil n°1: L'astuce de la carotte.
Vous connaissez l'image de la carotte pour faire avancer l'âne? L'âne ici, c'est moi! Choisissez quelque chose que vous aimez. Pour moi, c'était les vidéos youtube, les blogs ou les séries. Mettez vous des objectifs ( des faciles hein!!) et lorsqu'ils sont remplis: jackpot! Par exemple, je regardais 10 minutes de série par tranche de 45 minutes de travail. Très simple, et pourtant efficace. 

Conseil n°2: Faire des listes et les prioriser. 
Le plus simplement du monde, faîtes une liste des choses à connaitre (la plus détaillée possible puisque vous aurez l'impression d'avancer quand vous rayerez une partie !!). Cette liste vous permettra d'avoir une vue d'ensemble de la tâche à effectuer et de tout ce qui est déjà fait, tout en n'oubliant pas un chapitre sur le côté (ça sent l'expérience, je sais!). Après ça, mettez en valeur les points les plus importants, pour les travailler le plus soigneusement possible. Soyons honnêtes, en tant que flemmarde, on ne révise que le strict nécessaire ... ce qui nous amène au troisième point.

Conseil n°3: Anticiper les questions
Comme je le disais plus haut, vous ne verrez sans doute jamais tout le programme. Donc réfléchissez aux questions que l'on risque de vous poser (les profs en parlent souvent en cours! Oui, bon, encore faut-il y aller!) et répondez-y. Gros gain de temps lors de l'examen, et surtout, tri des infos inutiles! 

Conseil n°4: Ne jamais faire de fiches.
Pourquoi? Parce que si vous êtes, comme moi, partisans du moindre effort, vous ne ferez les fiches que des 3 premiers cours, que vous les perdrez et que du coup, vous aurez perdu votre temps pour rien. CQFD!

Conseil n°5: S'organiser toute l'année.
Attention, je ne vous dis pas de relire vos cours tout le temps, de pré-réviser vos examens en avance... De toute façon, vous ne le ferez pas et vous attendrez comme moi la veille de l'examen pour paniquer et regretter votre fainéantise, tout en promettant que l'année prochaine, on ne vous y reprendra plus! (Pardon de tuer votre espoir, mais malgré de longues études, je n'ai jamais respecté cette promesse!) Ce que je vous dit, c'est de faire l'effort d'écrire correctement vos cours, de les numéroter et surtout de ne pas les mélanger avec les autres. Ce sera un énorme gain de temps de ne pas devoir appeler vos amis (la veille de l'examen) pour vous envoyer les cours perdus (ça aussi c'est du vécu) et de ne pas devoir tout retrouver dans des endroits improbables! 

Conseil n°6: Réviser à 2 ou dans un endroit public
Si comme moi, vous avez une fascination soudaine pour le bois de votre bureau, la mouche qui vole, le nombre de carreaux de carrelage ..., cette astuce est faite pour vous. Le travail à 2 ou simplement le travail lorsqu'on est pas seul dans une pièce nous contraint à rester concentré, par simple peur d'être repéré! En plus de ça, c'est tellement culpabilisant d'être la seule à rien faire qu'on finit par s'y mettre. 

Conseil n°7: Ne pas manger trop light et prendre des en-cas.
Alors oui, souvent les examens, c'est après les fêtes ou avant l'été: période de régime universelle! Mais si vous manger trois grammes de quinoa et un bout de concombre, bon courage pour travailler de 14h à 20h. Vous ne tiendrez jamais. J'ai aussi personnellement pris l'habitude de prendre un gouter à la mi-temps, rien de tel pour repartir 2-3 heures quand on sature. 

Conseil n°8: Dormir.
Qui ne s'est jamais dit qu'en ne dormant pas, on gagnerait des heures de révision? Grosse erreur en fait, puisque votre cerveau fonctionnera bien mieux après le repos.  Dormez au moins 7h par nuit et faite une petite sieste de 15 minutes quand vous saturez, rien de mieux! (Et ça fait des économies d'anti-cernes en plus!)

Conseil n°9: Des distractions pour se vider la tête.
N'hésitez pas à vous changer les idées. Pour moi, c'était la série quand je mangeais. Je prenais systématiquement 1h de repas pour couper un peu.

Conseil n°10: Arrêter dès qu'on sature.
Dès que vous sentez que vous êtes obligé de relire 4 fois une phrase pour la comprendre ou que vous n'avez aucune idée de ce que vous venez de lire, ou pire encore, que vous hésitez à jeter vos bouquins par la fenêtre, arrêtez les frais! Il est temps de faire une looongue pause! 



Bon alors, je sais, ce ne sont pas les conseils d'une étudiante modèle, mais ce sont de vrais conseils pour les gens qui n'arrivent pas à travailler. Pour moi ça a marché en tout cas, et même plutôt bien! 

Si vous aussi, vous avez des astuces, partagez les en commentaires! Elles ne me serviront probablement plus mais serviront aux autres lecteurs.

A bientôt! 
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lundi 25 mai 2015

Bonjour à tous, 

Aujourd'hui, je reviens vous parler d'un sujet qui fait polémique et sur lequel j'avais envie de m'exprimer: la professionnalisation de la sphère blog/Youtube. Je vois déjà les bloggeurs puristes en train de bondir à l'idée que je lie youtube et les blogs. Mais c'est désormais une réalité: les deux phénomènes sont intrinsèquement liés.

J'ai d'ailleurs été surprise lorsque j'ai ouvert mon blog que la question des gens n'ait pas été: "De quoi vas tu parler? ", mais "Vas-tu ouvrir une chaîne youtube en plus?". Je me suis donc penché sur la question, et le constat fut sans appel. Les blogs qui fonctionnent bien très vite ont une chaîne youtube. Ce n'est d'ailleurs pas une critique, certains le font très bien, à l'image de Mélissa ou d’Allison. C'est juste un fait. 

Si j'écris cet article aujourd'hui, c'est parce qu'hier, j'ai assisté à une mini polémique sur twitter. Une polémique où une marque que je ne citerai pas imposait à des youtubeuses de parler d'un produit un nombre de minutes bien précis, en des termes définis, et ce, en échange de produits offerts. C'est alors une sorte de tempête dont les réseaux sociaux ont le secret qui s'est déchaînée, avec un lynchage en règle du concept même de partenariat. 

Je ne vous cache rien, je suis un mini-blog. Je n'ai pas énormément de lecteurs, et je n'intéresse donc pas les marques. Ce n'est même pas ce que je recherche en fait. C'est pour ça que je peux parler librement et que je peux dire que je ne vois pas le problème avec les partenariats. Si les gens qui passent des heures sur leur blog pour créer un article peuvent y gagner des produits ou un petit pécule, je ne vois pas le problème tant qu'ils gardent leur honnêteté! En plus de ça, le fait qu'ils reçoivent des produits leur permet d'en tester d'avantage, et donc de nous montrer encore plus de choses! On parle aussi beaucoup des liens affiliés. Personnellement, je ne vois pas le problème. Si en achetant via ce lien, je peux indirectement donner de l'argent à quelqu'un que j'apprécie pour qu'il passe des bons moments tels que les moments qu'il me fait lui même vivre, je suis même contente de le faire. Je pense que la vraie question que l'on devrait se poser n'est pas "est-ce que je suis pour?" mais plutôt: "Est-ce que je critique pour les bonnes raisons?"

Ce que je veux vous dire, c'est que, ce n'est pas parce qu'on monétise son travail que l'on manque d'éthique. C'est lorsque l'on travaille uniquement pour la monétisation que ça devient un problème.

Il me semble indéniable que les rémunérations et les partenariats sont bel et bien, en train de gangrener la blogosphère, comme le monde de Youtube. Je débute sur mon blog, ce qui fait que j'ai rencontré d'autres débutants. Et si certains ont un objectif louable en se lançant, beaucoup ont surtout le but, non pas de vivre de leur blog, mais d'y gagner quelque chose. Ainsi, on retrouve des titres ultra vendeurs, des blogs qui font très pros pour se faire remarquer au détriment parfois de la simplicité. 

C'est ce manque de simplicité que je déplore ici. J'ai commencé à regarder des vidéos youtube il y a environ 2 ans et j'avoue m'y retrouver de moins en moins. Ainsi, si certaines grosses youtubeuses, à l'instar de Sandréa, de Melissa, d'Horia,  d'Allison, d'Audrey et bien d'autres arrivent à garder leur proximité avec les abonnés, d'autres en revanche perdent l'âme de leur chaîne. Je regrette qu'elles ne se mettent plus en face de leur caméra pour juste parler, parler comme avec une copine, parler simplement. C'est d'ailleurs ce qu'a fait Horia récemment  dans son tutoriel. C'est aussi le choix que fait Megan lorsqu'elle décide de ne pas fournir une qualité trop pro à ces vidéos, mais de rester aussi simple que possible. Le progrès a du bon, et je sais apprécier la qualité d'une vidéo très bien montée. Mais j'ai de plus en plus l'impression de regarder la TV  lorsque je suis sur youtube. Des images lisses, parfaitement cadencées et contrôlées, mais sans spontanéité.

Les abonnés ont cependant leur part de responsabilité là dedans. Les critiques fusent, les conseils (pour ne pas dire intrusions) non sollicités également. Les jugements auxquels sont exposés les blogs et les vidéos youtube ne sont pas étrangers à cette tendance de la perfection, à cette façon de peser ses mots pour ne contrarier personne. 

Finalement, la tendance blog-Youtube actuelle est à l'image de la société. L'erreur n'est plus admise, on recherche le profit et on finit par se perdre soi même dans les méandres d'un monde artificiel. Mais comme dans la société actuelle, une troupe d'irréductible continue à entretenir la beauté de ce petit eldorado virtuel, tentant d'atteindre l'idéal qu'ils s'étaient fixés, gardant le cap dans la tempête. 

A ceux là, je dis un grand merci. Aux autres, je dis qu'il n'est jamais trop tard pour se remettre en question: la qualité n'est pas incompatible avec la simplicité!

Et vous, que pensez-vous de tout ce phénomène? 

A bientôt! 

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dimanche 24 mai 2015

Bonjour à tous! 

Je reviens aujourd'hui avec un nouvel article culinaire. Cette recette me trottait dans la tête depuis un moment et j'ai donc voulu me lancer, un peu au feeling! C'est aussi ça la cuisine! Pour ne rien vous cacher, je ne suis pas une grande amatrice de miel à la base et pourtant j'ai adoré cette recette économique et végétarienne! Idéale pour les fins de mois difficile!


Pour la réaliser, rien de plus simple: 

Ingrédients:
1 bûche de chèvre (type St Maure, c'est plus simple)
2 pommes
Deux cuillères à soupe de miel
1 pâte à samoussas toute prête

Préparation: 
  • Éplucher les pommes et les couper en petits morceaux (bien plus facile quand il faudra farcir le samoussas).
  • Les faire revenir dans une casserole avec un peu de miel, jusqu'à ce qu'elles soient bien molles.
  • Mettre dans un saladier et mélanger avec le fromage de chèvre que vous aurez coupé en morceau. 
  • Farcir le samoussas et le plier (vous pourrez trouver beaucoup de vidéos d'explications sur le net, c'est très facile)
  • Faire revenir à la poêle avec de l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils soient dorés à souhait. 
Et il n'y a plus qu'à déguster accompagné d'une salade verte en plat, en entrée ou pourquoi pas, en apéritif! 

N'hésitez pas à me dire si vous avez testé la recette sur mon mail ou Twitter

Bon appétit! 

A bientôt! 


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samedi 16 mai 2015


Kiko, j'en entendais parler par tout un tas de youtubeuses. Malheureusement, je n'avais pas de magasins à proximité de chez moi, et je voulais me rendre sur place pour tester les fameux produits. Donc, quand l'occasion s'est présentée, vous imaginez bien que je m'y suis précipitée.

Je me suis évidemment renseignée avant sur la marque, fidèle à mon envie d'acheter des marques non testées sur les animaux et plutôt cleans dans leur composition! Si la réponse au premier critère a obtenu sa réponse sans soucis, j'ai en revanche trouvé la marque un peu cachottière sur la compo des produits qui n'est pas spécifiée sur leur site internet! Enfin, je ne me suis pas laissée décourager!

Je dois avouer qu'ayant lu la veille l'article de Melissa sur le magasin, j'avais très très peur de ce que j'allais trouver. Finalement, je n'ai pas été aussi déçue que Melissa même si mon bilan en reste plutôt mitigé! Parlons d'abord de l'aspect général du magasin: propre, moderne, bien rangé. Rien à dire à ce niveau là. Sur le coup, je n'ai pas bien compris pourquoi il y avait des vigiles dans le magasin, chose plutôt inhabituelle dans un petit magasin de produits de beauté! Au bout de quelques minutes, j'ai quand même saisi l'importance de leur présence. En effet, peut être étais-je tombé le mauvais jour à la mauvaise heure mais j'étais assez surprise (ou effrayée au choix!) de voir l'euphorie (pour ne pas dire hystérie) que provoquent les produits Kiko chez les clientes, d'une moyenne d'âge hyper jeune! Par contre, les vendeuses étaient très sympathiques et serviables, rien à redire de ce côté!

Bref, passons aux choses sérieuses! Après avoir affronté avec courage la nuée de clientes en folie, ainsi que la vendeuse zélée dont j'ai décliné l'aide malgré plusieurs tentatives de sa part (ben oui, une vendeuse à l'eye-liner vert sapin à paillette sur fond d'ombre à paupière violet agrémenté de son rouge à lèvre fuchsia, ça inspire pas confiance! ), j'ai pu dénicher trois produits! Je sais, c'est peu, mais mon agoraphobie a crevé le plafond ce jour là!

Voici donc les 3 perles (ou pas) dégotées ce jour là!


1) Cleansing pure gel (gel moussant nettoyant)

Pour commencer, parlons un peu compo! Pour vous, j'ai lu la liste ô combien passionnante des ingrédients! Alors, le gros point positif, est que ce nettoyant ne contient pas de paraben. Par contre, on a bel et bien du phenoxyéthanol (substance reconnue officiellement cancérigène) et de l'EDTA (polluants qui a en plus le désavantage de fixer les métaux lourds! Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais on peut pas dire que ça me réjouisse!). Si j'avais lu la compo avant, je pense très franchement que je ne l'aurais pas acheté! Mais puisqu'il était là, je l'ai quand même testé pendant environ 2 mois tous les soirs.

Si j'ai été très contente du produit les deux premières semaines, mon enthousiasme s'est vite dissipé!
En effet, pour la promesse de diminuer la quantité de boutons, je n'ai pas été déçue, étant en plus en pleine crise d’acné inexpliquée à ce moment là. Il finit bien le démaquillage quand on a été un peu vite, et on se sent bien propre après, d'autant que la promesse d'un gel qui mousse est très bien tenue. Là où j'ai été moins contente, c'est que sur le long terme, ma peau a commencé à devenir toute sèche et même à peler. N'ayant jamais eu la peau sèche et n'ayant ajouté que ce produit à ma routine beauté, il me semble évident que ce produit en est bel et bien responsable! A l’arrêt du produit, retour de ma peau habituelle.

Alors bon, ce produit, certes il est pas cher (6,90 euros) mais il ne me convient pas du tout!

2) Rouge à lèvre Smart Lipstick


Je voulais absolument tester ces rouge à lèvres dont j'avais tellement entendu parler. Me voici donc prête à tenter l'aventure. J'ai choisi la teinte 907, orange. Je trouvais que ça changeait un peu des couleurs habituelles et le swatch était plutôt joli (petit message personnel d'ailleurs: s'il vous plait, testez les produits sur votre main, pas sur vos lèvres, pitié!!!). Ce rouge à lèvre s'applique très facilement, le packaging n'est pas trop cheap (à 2,50 euros, c'est un miracle) et la texture est même plutôt agréable. Bon soyons honnête, la tenue est pas géniale. Mais bon, à ce prix là, je ne me plains pas trop et on n'hésite pas à en remettre pour le coup.



Ce rouge à lèvre est une alternative correcte quand on est un peu fauchées! Mais, je pense que ce sera le seul rouge à lèvre que j'aurai de cette gamme, juste parce que je recherche d'autres choses. Ce produit n'a pas une qualité exceptionnelle mais ne démérite franchement pas au prix où il est vendu!



3) Rouge à lèvre Unlimited stylo



Autant vous le dire dès le départ, je suis plutôt déçue de ce produit. Je n'ai pas trouvé la tenue géniale, il est très gras à appliquer donc on déborde super facilement, surtout que la forme du rouge à lèvre n'est pas franchement optimale. Après une quinzaine de minutes, la bouche est très sèche. Comble du bonheur, il fait ressortir toutes les imperfections des lèvres. Je dois quand même reconnaître que la couleur est superbe, très pigmentée, et le packaging plutôt correct pour le prix.





Alors bon, à 5 euros, il est pas très cher. Mais finalement, j'ai préféré le smart lipstick, moins cher et plus pratique. Il fait moins de promesses dès le départ, mais au moins, c'est honnête!




En bref, je referai sans doute un tour chez Kiko parce qu'avec 3 produits, on ne peut pas se faire une idée. Mais la compo pas très clean des produits me laisse déjà présager que ça ne sera pas une franche réussite... Peu importe la qualité et l'efficacité des produits, l'idée de mettre des produits potentiellement malsains sur ma peau me laissera sans aucun doute un goût amer


Et vous, est-ce que la compo des produits vous poserait problème aussi? Quelles sont vos expériences chez Kiko?

Cet article vous a t'il intéressé?

A bientôt!



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samedi 9 mai 2015

Je ne regarde pas les émissions de type "la vérité sur nos assiettes" et autres réjouissances. J'évite ce genre de programmes parce que je sais que les images vont me marquer et que c'est juste plus facile de ne pas savoir. Oui mais voilà, je suis quand même malgré moi tombée sur un programme traitant de la production de viande. Le temps de l'ignorance était bel et bien fini: les conditions d'élevage tournaient en boucle dans ma tête. Je vous passe les détails et les images, je me portais personnellement mieux avant de savoir.

J'ai donc décidé de me renseigner sur la consommation de viande, est elle vraiment nécessaire comme nous l'ont assez répété nos parents? 
Je vous expose ci-dessous les 8 réponses marquantes que j'ai trouvé:

1- Manger trop de viande est mauvais pour la santé! 
Le fer que l'on recherche tant via la viande rouge est en fait responsable de l'apparition de cancers. A cela s'ajoutent les risques de diabète, obésité, excès de cholestérol... Il est même préconisé de ne pas consommer plus de 500g de viande par semaine (plus ou moins 3 repas en fait)!

2 - Lutter contre la faim dans le monde.
Saviez-vous qu'un bœuf fournit 1500 repas, alors que les céréales qu'il a consommé aurait pu remplir 18000 assiettes? 70% des terres agricoles mondiales servent ainsi à l'élevage; impressionnant non?



3 - La viande contribue énormément au réchauffement climatique.
La production d' 1kg de veau entraine la même production de gaz à effet de serre qu'un trajet de 220 km en voiture.

4 - Manger de la viande détruit la foret amazonienne.
Beaucoup de céréales (OGM bourrés de pesticides soit dit en passant) sont produits en Amazonie où on défriche en masse. Idem en Asie. (Et l'empreinte écologique du transport, on en parle ou pas? )

5 - Un milliard d'animaux sont abattus en France chaque année, 65 milliards dans le monde.
En comparaison la seconde guerre mondiale a comptabilisé environ 80 millions de morts (chiffres maximum avancé puisqu'il n'existe pas de chiffres précis à ce sujet). 1900 animaux sont abattus par seconde et ce n'est pas près de s’arrêter puisque des pays tels que la Chine en consomment de plus en plus. On prévoit donc 110 milliards d'animaux abattus par an en 2050. 


6 - Le transport et l'abattage des animaux manquent complètement d'éthique. 
Beaucoup d'animaux meurent avant même d'arriver à l'abattoir, tués par le stress engendré par le transport. Après ça, je vous passe les détails, mais sachez que c'est encore pire! Libre  à vous de faire vos recherches si vous vous en sentez capables!

7 - La demande croissante de viande entraîne la création de méga-fermes.
Inutile de vous préciser que niveau respect du bien être animal, on est bien loin du compte! Sans parler de la concurrence déloyale à laquelle devront faire face les petits producteurs.

8 - Les animaux sont abattus dès lors qu'ils atteignent le poids idéal.
Rien de nouveau me direz-vous! Oui mais quand on met quelques chiffres en perspective, ça paraît nettement moins anodin! Plus concrètement, les porcs sont abattus à l'âge de 6 mois, alors que leur espérance de vie est normalement de 15 ans. Les vaches ne sont pas mieux loties puisqu'elles sont abattues à 5 ans quand elles pourraient vivre jusqu'à 20 ans.


Je vous l'accorde, je vous ai écrit ici un drôle d'article de cuisine. Peut-être ne vous a t'il pas intéressé, il dénote d'ailleurs de l'ambiance que je veux donner à ce blog. Ça ne deviendra pas une habitude, ce sera même une exception. Mais toutes ces découvertes ont marqué un tournant dans ma façon de manger, déjà parce que je vais tenter de manger nettement moins de viande (Non je ne vais pas arrêter complètement, je n'y suis pas prête!) mais aussi parce que je ne veux plus manger la viande de grande distribution, ou en tout cas en limiter ma consommation. Je veux passer directement par les producteurs (que je choisirai avec soin). Il est de plus en plus facile d'avoir accès à des produits de meilleure qualité alors ça vaut franchement le coup d'essayer! Moi en tout cas, c'est ma résolution! 
Ps: En plus, manger moins de viande, c'est des économies! Imaginez les produits qu'on va pouvoir acheter avec tout ça!!! 

Et vous, que pensez vous de tout ça? 
Avez vous envie de m'accompagner dans ma démarche?
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samedi 2 mai 2015


Vous avez déjà rêvé d'être une petite souris pour voir tout ce qu'on vous cache?

Et bien moi, je l'ai été. Le statut de stagiaire, c'est le statut de la petite souris, c'est celui qui voit tout mais qu'on ne voit pas forcément. C'est celui à qui on ne cache rien parce qu'on sait qu'il ne peut pas le répéter, c'est aussi celui à qui on se confie parce qu'il n'appartient pas vraiment à l’hôpital mais peut
quand même comprendre. Bon, j'ai parfois détesté ce statut (ben oui, travailler comme une acharnée sans salaire, ça va bien deux minutes quand même!) mais dans l'ensemble, il a été une vraie école de la vie.

Depuis toute petite, je regardais toutes les émissions médicales, fascinée par ce milieu fermé, par cette espèce de machine bien huilée qu'on appelle hôpital. Encore aujourd'hui, je reste captivée par cette espèce de mini-ville qui se remplit chaque matin de nouvelles équipes soignantes pour remplacer ceux qui sont épuisés par la nuit qu'ils viennent de passer au chevet des malades.

Un hôpital, c'est pour moi un bâtiment rempli d'histoire, bien plus parfois que les châteaux et musées. C'est un endroit rempli d'histoires personnelles. Je ne peux m'empêcher en passant devant ces grands bâtiments impersonnels de penser à ce qui se joue la dedans: certains y naissent, y meurent, se réconcilient, retrouvent l'espoir, le perdent, .... Et nous, en tant que personnel soignant, nous sommes les témoins privilégiés de ces moments. Des petites tranches de vie que l'on partage, qui nous épuisent, ou qui nous vivifient.

Ce que je déplore, c'est que ce même personnel soignant perd de vue la chance que nous avons de vivre ces moments. Je déplore cet hôpital déshumanisant où la personne qui passe les portes passe dans notre grand rouleau compresseur pour devenir un "malade". Je regrette que le projet de vie du patient passe au second plan, tout comme son avis. Savez vous par exemple que bien souvent, toutes les solutions thérapeutiques possibles ne vous sont pas données?  Savez vous aussi que le personnel non médical (dont je fais parti en tant que kiné) n'est normalement pas autorisé à répondre à certaines questions à la place du médecin? Et pourtant bien souvent, je me retrouve face à des patients qui n'ont qu'un nom de pathologie, qui ne savent pas ce que c'est et qui ont été orientés bien malgré eux vers un traitement auquel il ne comprennent rien.

Ce que je dénonce aujourd'hui, c'est le trop grand pouvoir des médecins, privant les autres professions de libertés qu'ils devraient avoir. J'observe un manque de coopération entre les métiers alors que  le patient aurait tout à gagner à ce qu'on communique mieux. Je ne blâme pas les médecins, le système les a placé dans ce rôle parce qu'ils sont simplement les plus qualifiés en terme de connaissances.
 En vérité, je les plains. Il n'est pas rare de croiser un médecin qui n'est pas rentré chez lui depuis 36h, de croiser un médecin qui a fait plus de 100h dans la semaine. Je les plains parce que peu importe leur états d'âmes, peu importe le manque de sommeil, tout repose quand même sur leurs épaules. Imaginez vous prendre des décisions de vie ou de mort alors que vous n'arrivez même pas à rester éveillés devant la TV après une nuit blanche? Ça, c'est leur quotidien. Non je n'aimerais pas être médecin parce que certes, ils ont un meilleur salaire, mais ils n'ont pas toujours une meilleure vie.

Les patients se confient à moi, se plaignent et je le comprends. Mais qui doit-on blâmer? Le médecin qui fait ce qu'il peut, ou le système de santé qui cherche à économiser en diminuant le personnel de l’hôpital (ou en privant les patients de traitements jugés trop chers...)? Je crois que lorsqu'on s'est mis à économiser sur la survie des gens, le monde a commencé à tourner à l'envers.

Dans cette grande machine que nous appelons l'hôpital, nous ne sommes tous que des numéros, aussi bien soignants que soignés. Votre lit est réutilisé à la minute ou vous partez. On enlève le nom de votre casier à la seconde où vous démissionnez. Et la grande machine de l'hôpital continue de tourner, parce qu'on y est obligés, parce qu'il le faut bien...


Et vous, qu'en pensez vous? Avez vous eu des bonnes ou mauvaises expériences à l'hôpital?
Cet article vous a t'il plu ou étonné? 
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