dimanche 27 mars 2016

Bonjour à tous,
On se retrouve aujourd'hui pour parler de mes articles coup de coeur. On entend trop souvent parler de la blogosphère en mal. Alors, pour conjurer le sort, j'ai eu envie de partager avec vous cinq articles de blogueuses de talent, des articles que j'aurais sincèrement aimé avoir écrit tant ils m'ont ému, intéressé ou impressionné.



Etre végétarienne : le jour où j'ai respecté mes envies. 

Pour commencer, je voulais partager l'article de Florence, du blog la-mouette sur la façon dont elle est devenue végétarienne. Alors, loin de moi l'idée de dire que tout le monde doit être végétarien, mais j'ai trouvé son article intelligent et réfléchi. Je crois pouvoir dire sans me tromper qu'il a probablement nécéssité beaucoup de travail. Si Florence passe par là, je voulais lui dire que son travail n'est pas vain puisque sans me rendre complètement végétarienne, il a considérablement changé mon rapport à la consommation de la viande! Merci à elle!

Un mois, maman.

Le deuxième article que j'avais envie de vous montrer, c'est celui de Laura du blog Loucarnet qui retrace avec nous son premier mois de maman. Bien écrit, simple et touchant à la fois, il accompagne à merveille les photos toutes douces de son adorable bébé. J'ai beaucoup aimé cet article tout en simplicité et en douceur.

Du strass, des paillettes, du champagne.

J'avais aussi envie de parler de l'excellent article de Melissa du blog Goldenwendy qui décrit sa soirée pleine de paillettes dans la capitale. Je n'ai jamais assisté à ce genre de soirée. Et pourtant, cet article a fait écho à mes propres expériences, me rappelant, dans un autre registre, les soirées étudiantes auxquelles je refusais d'aller puisqu'elles provoquaient en moi les mêmes sentiments que Melissa à cette soirée. Je trouve que cet article transmet un chouette message parce qu'en extrapolant un peu, j'espère que certains se sentiront moins obligés de participer à ce genre de soirées quand ce n'est pas forcément leur truc.

En tête à tête avec soi même, recette d'une soirée cocooning réussie

Et puisque l'on parle de Melissa, je dois aussi partager le très bon article de Charline du blog unecheapfille qui nous décrit une soirée cocooning parfaite. De la musique, un bain, un film, de la nourriture et du thé, rien de bien nouveau. Et pourtant, sa plume et son humour m'ont fait passer un excellent moment. Je me suis totalement reconnue dans ce descriptif, et je suis même retourné le relire lorsque j'ai pu avoir une soirée à moi!

Mille-feuille de crêpe au saumon pour la chandeleur.

Enfin, parce qu'il nous faut bien un coup de cœur culinaire, j'ai récemment flashé sur la recette de Anais du blog anaiscassisframboise qui nous livre sa recette d'un mille-feuille de crêpe au saumon qui a l'air absolument divin. En dehors de cet article qui parle de lui-même, je dois dire que je suis un peu jalouse de Anais qui a un talent incroyable. Je découvre son blog petit à petit et je dois dire que j'en suis assez émerveillée!

Et vous alors, quels sont vos articles coup de cœur? Et si vous tenez un blog, quel est l'article dont vous êtes le plus fier?

A bientôt les amis!

Nb: il s'agit ici des photos réalisées par les auteures de ces articles, dont j'ai évidemment obtenu l'autorisation avant de publier! 

dimanche 20 mars 2016

Bonjour à tous,

On se retrouve aujourd'hui pour parler d'un sujet bien plus léger que le dernier article qui a d'ailleurs trouvé un accueil chaleureux auquel j'étais loin de m'attendre! Un tout grand merci pour ça!

Aujourd'hui, on va donc parler de mon rituel cheveux, la façon dont je les entretiens puisque tout ou presque a changé, ayant décidé devant ma tignasse abîmée de reprendre les choses en main et de passer à des produits plus naturels.



Le Shampoing
Si vous avez suivi cet article, vous savez que je partais de très loin, ayant l'habitude de me laver les cheveux (au moins) une fois par jour, ce qui a eu pour effet d'entretenir le cercle vicieux des cheveux gras et me rendait littéralement folle. Maintenant, je les lave trois fois par semaine: le samedi, le lundi et le mercredi. Pour certains, ça parait peut-être encore beaucoup mais pour moi qui passe mes journées avec de l'huile de massage sur les mains, ça relève de l'exploit.

J'avais l'habitude d'utiliser un shampoing de la marque "le Petit Olivier", que je ne trouvais pas encore assez clean, malgré son efficacité indéniable. Je suis donc passée à la marque "Douce Nature" pour cheveux normaux. Bio, sans sulfate, fabriqué en France et pas très cher, il avait tout pour me plaire. Si au début, je n'ai pas franchement été séduite, un peu surprise qu'il ne mousse pas plus et que les cheveux ne glissent pas sous mes doigts aussi facilement qu'avec un shampoing classique, je me suis vite laissée emporter par son parfum hyper frais et son effet sur mes cheveux au bout de quelques lavages. Je les sens plus aériens, les racines me semblent plus saines et ils ne graissent plus qu'en petite quantité. Une vraie belle découverte que je vous conseille les yeux fermés.

A ce shampoing, j'associe l'après-shampoing "Lavera" pour cheveux secs ou abimés. Egalement bio, sans silicone et dotée d'un parfum très agréable, floral et sucré à la fois, je l'ai tout de suite adopté (contrairement au shampoing lavera auquel je ne me suis pas habituée). Il renforce réellement les cheveux, les rend brillants, doux et facilite énormément le démêlage.

Enfin, je termine mon shampoing par le spray Uniq one de "Revlon". Ce produit, c'est une vieille habitude que j'ai conservé. Mais je ne le rachèterai probablement pas. Pratique, il fait bien son job, mais il ne cadre pas dans mon optique d'utiliser des produits à la composition clean. Je devrais donc, dès la fin de ce flacon, arrêter et je cherche maintenant un produit "équivalent" un peu plus sain. D'ailleurs, si vous avez des conseils, je suis preneuse.

Entre les shampoings
Même combat que le précédent produit, c'est vraiment pas le produit à la composition la plus clean du monde. Mais celui là, je ne pourrais vraiment pas m'en passer: mon shampoing sec "Batiste". J'ai testé de nombreux autres produis, mais je reviens décidément toujours à celui là. Je ne l'utilise qu'une à deux fois dans la semaine mais il faut reconnaître qu'il a parfois le don de me sauver la vie. Vraiment un indispensable. En revanche, il assèche beaucoup les racines, ce qui n'arrange pas les cheveux, on est d'accord. A terme, j'aimerais arriver à ne plus l'utiliser.... mais là, je crois que je rêve un peu !

En matière de soin, je n'utilise qu'un seul produit : de l'huile de coco (bio qui plus est!). C'est sain, ça régénère le cheveux à merveille, ça sent bon, c'est économique (5 euros, et ça dure quelques mois), un vrai coup de cœur. J'essaie de l'utiliser environ deux fois par mois sur mes pointes avant mon shampoing. Je le laisse agir si possible quelques heures pour un effet brillant plutôt bluffant. Le bémol? Ce n'est pas très simple à rincer. Autrement dit, si on se loupe, ça donne une impression cheveux gras plutôt déplaisante. Enfin, ce sera tout de même vite oublié au prochain shampoing.

Enfin, parce qu'on ne le dit pas assez, avoir des beaux cheveux, ça passe aussi par l'hydratation et pour ça, rien de plus efficace que boire, boire et encore boire!

J'espère que cet article vous aura peut-être donné quelques idées. Et vous, quel est rituel de soin en matière de cheveux?

A bientôt les amis!


dimanche 13 mars 2016

Bonjour à tous,

Je vous retrouve avec plaisir (et beaucoup d'appréhension aussi) pour vous parler des raisons de mon absence pendant un mois. C'est sans doute l'article le plus difficile pour moi à rédiger. Il équivaut à peu près à se mettre nue devant vous tellement il est personnel. Mais je pense que je dois l'écrire comme une thérapie pour moi, et peut-être pour ceux qui vivent le même cauchemar sans oser en parler.

Ça fait déjà plusieurs années que j'ai développé un trouble du comportement, quelque chose qui m'empoisonne la vie et sur lequel je ne semble avoir aucun contrôle. Ce trouble, j'ai mis du temps à mettre des mots dessus: le trouble obsessionnel compulsif, familièrement le TOC. Dans mon cas, il ne se traduit pas par une nécessité absolue de prendre des douches dix fois par jour. Il ne se traduit pas non plus par le cliché que l'on imagine à devoir appuyer 10 fois sur un interrupteur. Le mien est plus méconnu que ça. Pour moi, il s'agit du TOC de vérification.

C'est venu insidieusement. Je crois que je l'ai traîné toute ma vie. Je me rappelle encore toute petite éprouver le besoin de remonter dans ma chambre vérifier que tout allait bien avant de partir. Mais c'était négligeable et ça me semblait tout à fait normal. Tant que j'ai vécu dans mon petit cocon familial, sans responsabilités, c'était tellement discret que c'est passé inaperçu.

Puis est venu le départ en Belgique et là, ces troubles dont je n'avais même pas conscience ont progressivement empiété sur ma vie. En gros, j'éprouve un besoin maladif de tout vérifier dans mon appartement avant de partir, ou même avant d'aller me coucher. Ça parait bête dit comme ça, ça parait être un petit problème. D'ailleurs, j'arrivais plus ou moins à le gérer. Je me levais 45 minutes en avance et je finissais bien par quitter mon petit studio. Oui, parce que vérifier un petit studio de 20m2 me prenait 45 minutes. Je vérifiais tout: les prises, les plaques de cuisson, les robinets, les fenêtres, la porte... Et tout ça, en boucle 5 ou 6 fois minimum accompagnées de photos sur mon portable avant de partir, toujours soucieuse de n'avoir pas tout vérifié, soucieuse de ne pas retrouver mon petit chez-moi le soir, parce que j'aurais par inadvertance déclenché un incendie ou autre chose. 

C'était encore gérable, ça me pourrissait la vie, mais je le gérais. Pas si bien que ça en fait puisque je me rends compte maintenant de la foule de choses que je ne faisais pas tout simplement parce que quitter mon appartement relevait pour moi du parcours du combattant. J'ai séché des cours pour ça, j'ai refusé de partir voir mon copain quelques jours pour ça. Et j'en passe. 

Récemment, Monsieur BCC est parti deux semaines pour son travail. Un événement que lui et moi avons terriblement redouté, pas parce que nous avions peur d'être séparés, mais par peur que mes troubles m'empêchent purement et simplement de franchir le seuil de notre appartement. Au même moment, j'avais décidé de consulter une psychiatre. Elle m'a de suite mise sous traitement et m'a dès la première séance dit que ça prendrait du temps, beaucoup de temps, pour effacer ces comportements qui ont dicté absolument toute ma vie. J'ai donc été confronté début février à cette réalité. Les deux semaines que j'ai passé seule ont été extrêmement difficiles, plus que je n'aurais pu l'imaginer. C'était des crises de larmes tous les matins, des mensonges à ma famille et mes amis sur mes projets du week-end pour ne surtout pas avoir à mettre le nez dehors. Rien ne m'intéressait plus, puisque la seule chose qui comptait à mes yeux, c'était ce que j'ai nommé mes rituels. 

Finalement, ces deux semaines ont été une vraie bénédiction. Jusqu'ici, j'ai toujours pu me reposer sur Monsieur BCC pour éviter les situations à problème, tant et si bien que je ne m'y confrontais plus. La solitude a été pour moi un vrai électrochoc. J'ai été obligée de faire les choses que je craignais, de me prendre en main. 

Aujourd'hui, je sens quelques petits progrès. J'arrive à quitter ma voiture sans vérifier 10 fois chaque porte, les phares et sans me torturer l'esprit. J'ai de petits projets le soir, tels que faire du sport, aller faire des courses, ce qui était inconcevable pour moi avant tant il me tardait de rentrer me cacher dans ma tanière. J'ose acheter des meubles, sans avoir peur que ça trouble mes rituels. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour moi. 

Je sais que beaucoup ne comprendront pas que je ne sois pas capable de prendre le dessus, de raisonner et relativiser. J'accepte l'idée que vous ne me verrez plus de la même façon. Mais je prends le risque parce que plus de 2% de la population souffrirait de TOC, et seulement 1/3 se soigne. J'ai mis plusieurs années à comprendre que j'avais un problème, et encore quelques unes avant d'en parler. Toutes ces années gâchées, où mes troubles, en plus de s'amplifier, m'ont réellement pourri la vie. 

Il semble que ce soit du à un manque de sérotonine dans le cerveau, que ce manque m'empêche de fonctionner normalement. Il semble aussi selon ma psychiatre que je souffre d'un manque pathologique de capacité à lâcher prise, à me laisser aller. Dans tous les cas, j'ai un sacré travail à faire.

Alors, je veux juste dire aux personne qui, par hasard passeront par ici, et se reconnaîtraient dans ma description que ce n'est pas de leur faute. Raisonner n'amènera à rien, ce qu'il faut avant tout, c'est lâcher prise, comprendre que le TOC est une vraie pathologie comme peut l'être la grippe ou une entorse. Et surtout, il faut accepter de demander de l'aide à un médecin parce que vous ne pourrez jamais vous soigner tout seul, que ça ne s'améliorera pas et que chaque rituel renforcera encore le besoin que vous aurez de l'effectuer, encore et toujours. 

Et bien voilà, vous savez tout. J'espère que vous pourrez, si ce n'est comprendre, au moins respecter ma pathologie. J'ai encore un très long chemin à parcourir mais je vois petit à petit les barreaux de ma prison se fissurer. Je retrouve ma liberté, ma vie et moi même. En clair, je recommence à vivre. 

J'espère que vous serez là pour assister à ma renaissance. En tout cas, si ça vous intéresse, je vous donnerai des nouvelles dans quelques mois, pour savoir si j'ai finalement pu gérer le problème.

A bientôt les amis! 

lundi 7 mars 2016

Bonjour à tous,

Je reviens vers vous après une très longue absence pour laquelle je vous dois, je pense, une petite explication et pour ça, rien de mieux que de partager mon goûter avec vous. Mais tout d'abord, je voulais remercier ceux qui se sont inquiétés, sont venus prendre des nouvelles et je m'excuse tout particulièrement auprès de vous d'avoir ainsi disparu. (Hello Julie et Charlotte surtout!). Disparaître de cette façon était une chose que je m'étais promise de ne jamais faire. Je m'étais visiblement bien trompée.

Rien n'était planifié. Je ne me suis à aucun moment dit : « je vais faire un break ». C'est comme si, à un moment, j'avais décroché de ma propre vie. J'ai continué à faire les choses indispensables : aller travailler, faire le ménage, faire à manger... etc. Mais je me suis repliée sur moi-même, je n'avais simplement pas envie de parler ou d'écrire, à personne. Plus rien n'avait vraiment d'importance, surtout pas mon blog, ni la blogosphère de manière générale. Tout dans ma vie m'a tout à coup paru superficiel.

Je me suis promise d'être honnête avec vous et je me dois donc de vous le dire : oui je me suis posée la question d'arrêter ou non le blog. Je me sentais tellement étrangère à ce monde. Mais c'est en écrivant ce post que je me rend compte à quel point c'est faux. Je suis heureuse à ce moment précis de vous écrire. Ça me fait du bien, tout simplement.

Alors que s'est-il passé en février ? Et bien, tout et rien à la fois. Monsieur BCC est parti quelques semaines pour son travail et ça a été un peu le déclencheur de tout ça. Non, non, je n'étais pas en mode pré-ado à déprimer pour quelques semaines d'absence, à pleurer en écoutant Coldplay. Le problème n'était pas tant le départ de Monsieur BCC que la solitude qui l'accompagnait et surtout, le retour de troubles comportementaux qui m'ont littéralement submergé lorsque je me suis retrouvé face à moi même. J'ai également commencé fin janvier à voir un psychiatre, ce que seul mon homme sait pour le moment. Je vous en parlerai plus profondément dans un prochain article parce que je veux vraiment que cette part de ma vie, une part ô combien importante, soit exprimée correctement. Je ne peux pas en parler entre deux lignes, je veux trouver les bons mots à mettre dessus.

Tout cet article pour quoi au final ? Loin de moi l'idée de faire pleurer dans les chaumières, je ne suis pas malheureuse, mais c'est vrai que j'ai traversé un petit passage à vide, nécessaire pour rebondir mais terriblement douloureux. En ce qui concerne mon retour, je ne sais pas quoi vous dire. Je sais juste que je veux écrire au gré de mes envies. M'autoriser parfois à ne pas écrire pendant 3 semaines mais écrire 3 articles la semaine suivante. J'ai besoin de cette liberté pour me reconstruire, et comme me l'a dit très justement mon amie Charlotte, ce ne serait pas bien d 'écrire si je n'en ai pas vraiment envie.

J'espère un jour arriver à vous donner le meilleur de moi même, une fréquence de publication régulière et dense. Mais pour ça, je dois d'abord prendre soin de moi. Je sais que vous le comprendrez.

En attendant, je vous embrasse fort et je vous remercie d'être encore présents malgré mon absence.

A très bientôt pour un prochain article qui sera beaucoup plus clair, je vous le promets !